Le sinistre cortège d'un nain.
Godrïn 25/06 à 23:02
Les sabots ferrés des deux poneys qui avançaient lourdement sur les pavés de la grand place faisaient un bruit étrange. Plein d'amertume, de regret et de tristesse. Tout ceci semblait palpable, même sans voir le nain à la mine sinistre qui tenait pitoyablement les rènes. Un cochon suivait le tout, accroché à la charette remplie de babiole et autre. Ces quatres compères là affichaient tous des mines tristesses, celle du nain encore plus, reniflant beaucoup, même si sa barbe cachait un peu tout ce ci. Les épaules voutaient, arborant un surcot d'un bleu foncé surmonté d'une cotte de maille aux anneaux qui tintés à chaque mouvement de la charette, Godrïn s'avançaient lentement vers la grande porte. Il partait sûrement faire du commerce, dans les contrées lontaines et désertiques. Il avait bu tant de bière en compagnie de ses amis, ici, dans ces terres. Mais il devait partir. Il devait regagner sa place, loin des grandes gens, dans les montagnes, chez les nains. Il n'était pas le plus démuni des petites gens. Godrïn poussa un soupir a fendre l'ame et traversa le pont levis sous les regards presque anodins des passants et des gardes, lui accordant quelques salut, que le nain ne prennait pas la peine de rendre, si ce n'est un regard tout triste. Quelques larmes coulèrent sur ses joues avant de se perdre dans sa barbe blanche, tandis qu'il s'éloignait de Beleriand.