Rapport d'un soldat. (Helendar[Trigorn])

Rapport d'un soldat.
Helendar 28/06 à 15:49



Helendar était éreinté, il avait passé la moitié de la nuit à régler des documents administratifs divers. Être maire n'était décidemment pas de tout repos. Il s'aretta un instant et ferma les yeux, juste un instant, juste pour se reposer. On frappa à la porte du petit bureau, Helendar lanca le traditionnel "Entrez !" et observa attentivement la porte. Le premier garde ouvrit la porte, révélant un jeune homme qui s'inclina bien bas et parla d'une voix forte, clair et respectueuse.
Jeune homme: Bonjour Mr. Le maire, je suis le huitième soldat de la quatrième patrouille de la première caserne, Thurgil Forgefeu. Je dois vous faire mon rapport.

Helendar fit un signe désinvolte de la main, un garde le poussa un peu à l'intérieur et le second referma la porte. Le garcon s'approcha et s'assit après qu'Helendar l'ait invité à la faire. Le maire ouvrit un tiroir et déposa une bouteille de vin de Trigorn et deux verres. Il servit le vin et prit enfin la parole.

Helendar: Alors, peut on savoir, Mr. Forgefeu, ce qu'il y a dans ce rapport de si important pour ne pas l'avoir montré à Fortigus ?
Thurgil : Comment savez vous que je n'ai pas donné mon rapport au capitaine Fortigus ?

Les yeux d'Helendar brillèrent de malice et d'amusement, il but une gorgée de vin avant de répondre.

Helendar: Et bien, pour trois raisons bien simple: La première est que Fortigus serait venu lui-même ou m'aurait prévenu de votre arivée. La seconde est que, par les temps qui courrent, on ne vous aurait pas laissé vous promener avec un rapport si important. Et enfin, si vous en aviez parlé à Fortigus, vous lui auriez directement parlé avant de faire ce rapport.
Thurgil: ... Vous êtes incroyable ! Très bien, voulez vous lire le rapport vous même ou dois-je vous le lire ?
Helendar: Je préfére le lire, histoire de pouvoir le faire plusieurs fois afin de bien saisir chaque détails.

Le jeune soldat tendit le morceau de parchemin à Helendar qui enfila des petites lunettes qu'il ajusta sur son nez et lut d'abord à haute voix et ensuite plusieurs fois pour lui même.

Rapport du millicien Thurgil Forgefeu, huitième soldat de la quatrième patrouille de la première caserne du Zanda 27 Persu.

Nous avons patrouillé comme prévu; nous sommes partits des quais, avons traversé la place du marché, longé la rue devant le théatre, sommes descendu près des deux statues noires, marché jusqu'aux statues de Gorgonne devant l'église et descendu vers le bar. Arrivé à ce dernier nous avons, moi et mes 4 collègues, constaté une altercation entre deux encapés et un civil. Le chef du bataillon nous a envoyé réglé le problème, à peine noous eûmes approché les encapés que l'un d'entre eux se tourna vers nous, c'était visiblement un démon, et notre chef nous ordonna de reculer. Nous le fîmes, pasassez vite pour l'un d'entre nous qui fut sauvagement attaqué. Notre chef de troupe s'en est pris au démon pendant que nous attaquions le deuxième encapé, un drow. Le démon s'est rapidement débarassé de notre chef et nous du Drow, le démon s'est rué vers nous et j'ai, je l'avoue, honteusement simulé le mort. Je me suis jetté sur le sol au moment ou une lame passait près de moi, et j'ai tenté de respirer le plus discrétement possible. Je ne sais pas si le démon a vu que je n'étais pas mort ou pas. Je l'ai entendu dire ces quelques mots: " Les milliciens par patrouille ont été augmentés, les patrouilles doublées et la plupart des soldats mieux équipés. Soit les milliciens s'apprètent à entrer en guerre soit il y a un nouveau maire qui nous crains. Ce ne sera qu'un atout pour nous."

Le rapport se terminait là, après maintes relectures Helendar but une gorgée de vin avant de déclarer d'un ton certain:
Helendar: Il savait que vous simuliez, sinon pourquoi aurait-il aprlé tout seul et donné tants de détails, ici le but est simple, il veut vous effryez vous ainsi que moi. Il avait prévu que ces paroles seraient mentionées dans votre rapport.
Thurgil: Oui... Dites, est ce que c'est vrai ? Est ce que vous nous préparez à une guerre ?
Helendar: Je vais tout faire pour l'éviter, mais si le seul moyen pour nous débarasser de ces maudits démons et libérer notre maire est la guerre alors nous devrons la faire, mais rassurez vous, nous aurons certainement un soutien quelconque de l'Alliance. De plus, la guerre n'est pas pour tout de suite, si notre maire ne nous est pas réstitué ces prochains jours j'entrerais en contact avec un DarkLord pour des négociations. Maintenant soldat Forgefeu vous pouvez disposer.

Le soldat remercia, termina son verre de vin et se leva, il s'inclina bien bas et frappa à la porte. Un garde ouvrit, l'autre avait dégainé. Voyant que le maire allait bien et que le soldat n'avait rien de spécial il le laissèrent sortirent et refermèrent la porte. Helendar déposa le petit rapport dans un tiroir ou il était marqué " Important" et se leva de son fauteuil. Il ramassa sa canne qu'il avait déposé à proximité et avanca jusque à sa fenêtre, observant le calme qu'il y avait à présent la ou le barrage était tombé. Il contempla la citée et l'horizon, il ne savait pas ou était cette forteresse DarkLord ni même si Kharante était encore en vie mais il était bien décidé à l'apprendre.