Journal d'une, parmis tant d'autres - 1 (Naïade[Sarosa])

Journal d'une, parmis tant d'autres - 1
Naïade 24/07 à 20:34



Journal de Naïade, le 20 Falonas de l'an 1237.


Bienvenue à toi sur Vesperae, Cher journal.

J'espère que toi et moi nous resterons longtemps liés. Je me nomme Naïade, j'ai 18 ans depuis plus d'un mois .En fait, je suis née le 17 .....On dit de moi que je suis maladroite, les gens me surnomme "Petite" ou "la fille aux cheveux roses" à cause de la particularité qu'est la couleur de mes cheveux. Je suis sortie de l'Académie de magie de Trigorn à la fin du mois dernier. Je venais d'y passer ma dernière année scolaire. A la fin de cette année je pu passer l'examen permettant aux élèves d'accéder à différents niveaux et rangs de magie d'une manière officielle. J'ai toujours été assidue dans mon travail et je suis heureuse que ça ai payé. Depuis déjà longtemps je désirais devenir Mage. L'un des plus haut rang de la magie.


Cependant lorsque j'étais encore une enfant, mes parents n'avaient pas les moyens financiers de me payer mes études. Leur travail était diffcile et ils étaient préoccupés par mon sort. Maintes fois ils ont hésité à m'envoyer vivre chez mes grands parents à Albeheim. Mais là bas je n'aimais pas y aller; ces grandes bâtisses, ces gens froids et distants, cette ville comme un labyrinthe ingénieusement construit pour que les visiteurs se perdent au premier coin de rue. Je me rapelle encore de ma première escapade à Albeheim, j'étais très jeune.
C'était un après midi simple, mes parents m'avaient envoyé passer quelques jours chez mes grand parents. Influencée par les jeux d'enfants , je me perdis au détour d'une ruelle. Les heures passèrent, et je ne retrouvais plus ma route, la nuit arriva et je ne savais que faire. Perdue au milieu de cette ville je ne savais où aller, mes cris se répercuttaient en écho entre les murs des rues sombres. Le lendemain matin on me retrouva endormie au pied d'un arbre, non loin de la place du marché. Cette mésaventure me répugna de la ville au point que je ne voulais plus en entendre parler.

Mes parents m'aimaient de tout leur coeur et souhaitaient que je puisse une jour devenir magicienne. Avec le peu de moyens qu'ils possédaient, ils me payaient, en plus de mes livres scolaires, des livres de magie basique. Lorsque ces livres ne me suffisaient plus à étancher ma soif d'apprendre, je me rendais à la bibliothèque de Sarosa, ma ville natale. Alors mes parents décidèrent d'économiser afin de pouvoir me payer un jour mes frais d'inscription à l'Académie de Trigorn. Juste les frais d'inscription car les cours sont gratuits, mais le prix est très élevé.
Continuant joyeusement notre vie à Sarosa, le soleil se levait et se couchait chaque jour alors que je mettais toujours plus d'entrain à apprendre et à aider les autres. Je me rendais régulièrement à l'infirmerie de Sarosa, et j'aidais les infirmières à leur tâche. Si bien qu'un jour (je devais avoir 12 ans) mes parents me firent engager comme apprentie infirmiere. Peut être ne pourrais-je jamais devenir mage, mais je pourrais au moins aider les autres, comme j'ai toujours voulu .


Peu avant mes 14 ans, une maladie inconnue frappa Vesperae. Elle était cependant rare et peu de personnes étaient touché. Ne se préoccupant pas du sort de cette nouvelle maladie, la population ne chercha pas de moyen de lutter contre elle. Malheureusement, cette malédiction toucha mes parents. Oui, les deux. Mon père et ma mère. Ma mère était pâle et ne parlait plus. Mon père ne tenait presque plus debout, mais chaque jour il allait travailler, espérant ramener le minimum de pièce d'or à la maison pour manger, boire, ou bien pour moi...Pourquoi pour moi ? Alors que je n'étais pas malade, il pensait encore à moi, malgré sa maladie, malgré son besoin imminent de soins ?!
Deux semaines s'écoulèrent ainsi. Ma mère décéda, puis le lendemain mon père ne se leva pas pour aller travailler.
Une marque ronde d'eau efface légerement l'écriture.
Je passa plus d'un mois à l'infirmerie, enfermée dans un mutisme total. Le maire de Sarosa me mit sous la tutelle de mes grands parents. Connaissant ma répulsion pour Albeheim ils virent vivre chez moi à Sarosa. J'appris plus tard que mes parents m'avaient laissé la totalité de leurs biens; la maison, les meubles, leurs affaires, leur argent si chèrement économisé...Si tu savais, journal. J'ai mal en y repensant.
La maison, j'y vit encore aujourd'hui; les meubles je les avais renvendu pour m'en acheter de nouveaux, leurs affaires, je les avais brulé, et leur argent...je resta très longtemps troublée quand au choix que je devais faire de cette partie de mon héritage. Mes grands parents ne resteraient pas toujours auprès de moi pour m'aider à faire ma vie, et je ne gagnais pas assez à l'infirmerie pour pouvoir vivre de mes propres moyens. Un an passa, mon grand père d'abord repartit à Albeheim, un mois plus tard à la suite d'une dispute, ma grand mère le rejoignit.
Moi, je m'étais enfin décidée. J'avais beaucoup réfléchit, et crois moi, la réflexion a duré bien longtemps !
Trois mois après le départ de ma grand mère, je me rendis à Trigorn.
Faisant face à cet immense bâtiment, mon coeur ne fit qu'un bond. Quel magnifique lieu, quelle ville, quel douceur dans ce vent marin aux abords de la ville, mon entrain me poussait à en savoir plus, à en vouloir plus, sur Trigorn et son Académie de Magie.


A 15 ans j'entrais à l'Académie de Magie en 5ème année (l'année était attribuée selon le niveau magique de l'élève), avec déjà des dettes à régler, pour mon inscription. Je menais une vie agitée. Entre ma vie d'étudiante et celle d'apprentie infirmière, j'eu peu de temps pour moi. J'aidais également la communauté de Sarosa. Malgré mon attachement pour Trigorn, jamais il ne sera aussi fort que celui que j'éprouve pour Sarosa.
Tu sais journal, Sarosa est une ville fantastique. Située au milieu de la fôret, on voit au loin le Château du Roi. Lorsque le soleil se lève, il laisse des traces pastelles sur la brume matinale qui ne s'est pas encore dissipée. Les échos de voix s'élevent peu à peu de la ville, puis la foule arrive. Toujours des voyageurs, des soldats en partrouille, des hommes titubant encore de leur soirées passé au pub, et des aventuriers. Nombre d'entre eux se rendaient à l'infirmerie, rendant toujours plus gai l'atmosphère bon enfant du lieu. Je vois de ma fenètre la place de la ville; à cette heure je ne vois presque plus la statue de Danava lever les yeux vers les cieux. Lorsqu'il fait jour on peut l'appercevoir. Danava veille sur les passants d'un oeil malicieux. Comme tous les matins, le maire, Monsieur Nalfein, fait sa ronde matinale entre les ruelles de la ville, parfois accompagné de sa fiancée, Melle Mizuno.
J'avais pris l'habitude de me lever tôt le matin, de réviser, les fenètres grandes ouvertes (même en Lanjis !), puis de partir pour Trigorn une fois mes lectures terminées.
Ma première année d'étude à l'Académie me parrut incroyablement simple. Mes heures passées à la bibliothèque avaient primé sur la difficulté !


Au début de ma seconde année je rencontra le professeur Lynos. Un homme respectable. Il m'aidait pour la préparation de mes sorts et me conseillait sur les technique de magie. L'an dernier j'utilisais encore ma plume porte-bonheur comme objet magique (Il est plus simple pour un magicien débutant de posséder un objet sur lequel concentrer sa magie). Pensant mes capacités au dessus de mon niveau, le professeur Lynos me fit passer un test magique décisif. Grâce à ce test, je pu passer directement en 8ème année d'étude. Tous les élèves étaient plus vieux que moi, et maitrisaient parfaitement leur magie, sans la moindre objet pour ce faire.
Par l'une de mes mésaventure je perdu ma plume fétiche, et appris à maitriser la magie manuellement.
Ma vie à Sarosa évoluait plutot positivement. Les miliciens de Sarosa étaient de plus en plus nombreux et la ville connaissait un important essort économique.
Ma paye fut augmentée, et je rencontrais Coryu. Un adorable jeune homme dont je m'épris rapidement. Il me cachait beaucoup de choses, et non les moindres. Malgré cela nous vivions notre vie sans nous poser de questions. Coryu disparu le jour de notre mariage. Eh oui, je suis passée près de l'église de Trigorn se jour là ! Je me dis aujourd'hui que je suis encore trop jeune pour me marier, même si après tout, le prince charmant n'est pas si loin (ne te moque pas, je l'ai trouvé !).
Dans le désespoir le plus profond j'avais besoin d'une épaule pour me consoler. Cette épaule je la trouva en la personne de Monsieur Lool, ancien avocat dans notre ville de Sarosa. Un jour il déménagea, décidant de partir s'entrainer dans les montagnes il me semble. J'attendais chaque jour avec impatience des nouvelles de lui. La dernière et seule nouvelle que j'eu fut tragique. Leodegan (le chef de la milice Sarosienne) et Nalfein, vinrent m'annoncer le pire. Lool était mort durant ses entrainements, ils souhaitait devenir humain, il n'y parvint jamais. Le vampire mourut en affrontant le regard du soleil, son éclat le fit disparaitre à tout jamais.


A cet instant je cru que ma vie n'était faite que de malheurs, que jamais je ne parviendrais à rien. Mes résulats scolaires subissaient la chute de mon humeur et je n'allais plus travailler à l'infirmerie. Au fond de l'abysse, je ne savais plus quoi attendre d'une vie maudite. Cher journal, si tu avais été là, certainement aurait- tu compris ma frustration durant cette période.
Je fut soutenue par mes amies. Leylo, mon amie de toujours, et Mizuno, qui était une femme de coeur. Tandis que d'autres profitaient de mon malheur; Kilis. Cet ivrogne est plus intéressé par l'alcool que par la protection des habitants de Sarosa, lui qui est milicien ! Il lui est déjà arriver de me battre contre lui...Journal, je ne pensais pas pouvoir un jour détester une personne à ce point ! crois moi ce poulet n'a rien de sympathique ou de poli.
Je reprenait goût à la vie alors que ma 8ème année prenait fin. Je repris mon emploi et fréquentais régulièrement le pub de Sarosa. J'écoutais les voyageurs me raconter leurs histoires d'aventure et de découvertel ;les soldats du roi se frottaient souvent aux "encapés" comme ils les nomments.
Ces hommes vêtus de longues capes noirs, laissant supposer que sous ces morceaux de toile se cache un démon ou bien un insurgé, enemi au Roi. Un insurgé. J'en rencontra un. Un jeune Elfe, avec qui je devins rapidement amie. Elren devint quelqu'un de très proche pour moi. Débuttant ma dernière année d'étude à l'Académie, je travaillais à ne pas en dormir, à en oublier de manger. Je décidai de réduire mes heures de travail à l'infirmerie afin d'avoir plus de temps pour réviser.
Cette fois c'était du sérieux ! Il ne fallait pas que je rate cette année. La plus difficile de toutes et la plus déterminante pour moi.
Si j'y arrivais, je pourrais enfin être reconnue pour mes soins, je serais connue de Vepserae. Je voudrais que Vanillius mumure mon nom aux oreilles de mes parents, ils sauront que mon rêve n'a pas échoué, qu'ils n'ont pas sacrifié leur vie en vain !

Excuse moi, journal, j'en ai les larmes aux yeux. Tu sais depuis que mes parents sont morts, je n'ai de cessé de penser à eux, à tout ce qu'ils ont pu faire pour moi. A tout cela que je n'ai jamais pu leur rendre.


Malgré ma peur de m'engager, je ne pouvais nier mes sentiments pour Elren. Je ne voulais pas lui dire, mais un jour, cette phrase sortir de moi comme on extrait le jus d'un blob. "Je t'aime". Son sourire fut pour moi plus douce que mille baisers. Je ne pensais pas pouvoir vivre ça un jour. Si tu savais Journal à quel point Elren est doux, à quel point il est prévenant. A quel point je l'aime. Il quitta l'insurrection pour le temple, il lieu noble où je passa une partie de ma 8ème année scolaire. Oh oui ! je ne t'ai pas raconté. Pardonne moi, les souvenirs reviennent en désordre dans mon esprit.
Durant ma 8ème année je du quitter l'Académie plusieurs mois. Deux pour être exacte. C'était risqué de quitter les cours à ce moment crucial de l'année, mais je ne regretterais jamais ce choix. Une épidémie des marais avait touché le temple et menacait de s'étendre à tout Vesperae. Afin d'aider les Templiers à soigner leurs malades; je fut volontaire pour entrer dans le temple, et aider à la difficile tâche de soigner les malades (je préfère te passer les détails de l'horreur qu'est cette maladie). Après des jours de combat acharnés contre la maladie, les médecins et infirmières du temple trouvèrent un antidote. Nous parvinrent à l'administrer aux malades, puis le temple réouvrit ses portes, au grand bonheur de Dame Lisèn et de Monsieur Poeri.

Après des nombreux cours de rattrapages et nuits blanches passé à réviser, je parvint à rattraper mon retard accumulé par mon séjour au temple.
La fin de l'année arriva vite. Mes examens me prirent un temps incroyable, alors que venait de passer mon 18ème anniversaire.
Quel stress incroyable, je ne pourrais pas te le décrire ! Je passais sans mal certaines matières, tandis que d'autres se terminaient en catastrophe. Je revois encore Monsieur Lipott se plaindre de ma boule de feu avec son accent indescriptible. Rouge de furie il était sortit de la salle en tenant sa chemise d'une main, son pantalon de l'autre. Je n'avais pas controlé la direction de la boule de feu qui s'était écrasée sur la table de mon examinateur, y mettant le feu. Par chance j'éteignis le feu avant que les flamme ne dévorent entièrement le pauvre Monsieur Lipott.
Mes résultats furent étonnants. Les professeurs m'avaient tous mit au dessus de la moyenne (meme le professeur Lipott ! ) et me félicitaient pour mes incroyables performances. D'après les professeurs de l'Académie mon niveau est celui d'un mage de très haut niveau. Ils n'avaient plus rien à m'apprendre.
A la fin du mois il y eu la remise des diplômes. Puis la réunion avec les professeurs.
C'est ici que s'achevait mon chemin. Les professeurs m'expliquèrent longuement quel était le but d'un mage, où et comment il devait agir et surtout pourquoi. J'avais décidé de devenir Mage blanc, donnant ma vie pour soigner les malades, et Chasser les démons de Vesperae.
Je dû preter allégeance au Roi, puis remplir un bon nombre de formalités.Généralement les plus grands mages son accompagnés de protecteurs; un chevalier, ou une personne maniant l'art du combat, pouvant protéger le mage au péril de sa vie. Elren n'hésita pas à endosser ce rôle, malgré mes inquiétudes.

Le moment que j'attendais tant n'arrivait pas. On me rapella quelques jours plus tard, me prévenant que mon objet était prêt. L'objet magique dont je te parlais précédemment ! Cet objet ! L'objet qui permet à tout magicien de contrôler la puissance de sa magie, de la décupler et d'en faire une arme incroyable.
Mon bâton de mage.
Ce baton qui repose depuis quelques semaines maintenant dans un coin de ma petite maison.
Il est constitué d'une longue tige de fer s'arrêtant au niveau de mon visage, à son extrémité la tige se sépare en deux parties tourbillonnantes vers le ciel. Au sommet de ces deux socles somnole une boule de Cristal. Je ne sais pas trop ce qu'il y a à l'intérieur de cette boule, mais c'est magique. A l'intérieur plane comme un nuage aux couleurs changeantes. Lorsque je suis heureuse la couleur devient d'un orage très pâle, presque blanche. Lorsque je suis mélancolique, la couleur devient bleu nuit, comme une pierre trempée dans de l'encre. Je ne fait qu'un avec mon bâton. Je dois apprendre à le manier, je dois le mener partout où je vais, je dois toujours le tenir à la main, je ne dois jamais l'égarer, je ne dois jamais le laisser entre les mains de qui que ce soit. Lorsque je le tiens, je sens monter en moi une puissance étrange, non pas forte mais douce, sans violence. Une chaleur légère qui m'étreind et me possède. Si tu pouvais sentir ce que je sens, tu comprendrais. Mes professeurs me conseillèrent également de tenir un journal, retracant mes expériences de mage, un journal que je devrais toujours avior sur moi. Voilà la raison de notre rencontre cher journal. Je souhaite que tu me suive partout où j'irais, sans jamais que tu ne te lasse de mes histoires.


Tout cela me donne du courage, l'envie de continuer sur ce chemin qui est le bon; sur cette route qui je suis sûre est parsemée d'embuches.

A très vite.

Naïade, nouvelle mage.

[Désolée d'avance si il y a des fautes, merci à ceux qui ont prit le temps de lire ce texte. Il sera intégré à ma description rp et les prochains textes de Naïade seront publiés à la manière d'un journal intime =p.)