Hymne à la mélancolie.
Saath 24/06 à 01:13
Ca commence ainsi, par un picotement,
Par un élancement près de la poitrine,
Un soupçon de regret, du mécontentement,
Et les yeux qui brûlent, le cœur qui déprime,
Puis petit à petit le feu se propage,
Lentement, sûrement, il embrase le corps,
Calcinant les espoirs, brûlant des images,
Des bouts de mensonge subsistants encore,
Plus rien n’a de saveur, pas même le plaisir,
Tout s’écroule alors et tombe en ruine,
La force fait défaut, la peine empire,
Reste cette douleur, un morceau d’épine.