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 Une course pour un retour aux sources. (Silk[Armée*Royale])

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AuteurMessage
Savian/Arkhum
Haut Mage Noir / Roi DarkLord
Savian/Arkhum


Masculin Nombre de messages : 1104
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Motivations : Pouvoir.
Aspirations : Savoir/Prospérité de DarkLord.
Race : Démons.
Date d'inscription : 02/11/2005

Description du personnage.
Santé:
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MessageSujet: Une course pour un retour aux sources. (Silk[Armée*Royale])   Une course pour un retour aux sources. (Silk[Armée*Royale]) EmptyVen 14 Juil - 20:40

Une course pour un retour aux sources.
Silk 23/06 à 16:32
Repondre a ce message...


« Tu peux m’aider ? »
« Pour ? »
« Ton frère. »

Ainsi cette nuit là, Klss m’expliqua comment sauver son frère de l’armure noire le privant de paroles et de souvenirs. J’eus en outre droit à diverses informations sur Boyd et la localisation de l’épée. Ce fourbe avait donc décidé de combattre 0d1n. L’Epée de Donblas contre la Lance de Démonio. Un étrange combat, peut-être annonciateur du début d’une nouvelle guerre…

J’avais toutes les cartes en main et les mains libres en même temps. Il n’y avait plus pour moi qu’un seul endroit où aller : l’Empire. Zoy devrait attendre dans cette vieille cabane moisie, sans se faire remarquer. Croisant les doigts de toutes mes forces, je ne retournai pas en direction du conseiller. Mes pas me dirigèrent vers l’Est et Argelas.

En chemin, de nombreuses et sombres pensées m’assaillirent. Je savais, je sentais que, derrière ces collines, une bataille faisait rage. Je me demandais qui y avait péri, qui y survivrait et qui agonisait dans la boue écarlate de cette guerre. Une vision s’installa peu à peu dans mon esprit, d’une manière si insidieuse et perverse que j’en fus horrifié. Je voyais les visages ensanglantés de mes amis, je les voyais être torturés, les rires des démons englobant la totalité de la scène. Mon cœur ne fit qu’un bond tandis qu’une nouvelle rage atteignait son paroxysme dans tous mes muscles. La marche ne me suffisait plus, seule la course éperdue au travers de la plaine proche d’Argelas apaisait mon cœur meurtri par les possibilités de voir mes amis morts. Au loin, une petite escouade de soldats démoniaques…
Plissant les yeux tel un fauve suivant sa proie, j’accélérai encore davantage ma course.
Ils se rapprochaient, de simples soldats, de piètres combattants pitoyables à la solde du mal…
Je ne faisais aucun effort pour me montrer discret car le champ de bataille m’appelait, je me devais d’y arriver au plus vite. Ils eurent donc bien le temps de me voir arriver…mais pas de résister à ma charge dont la force était décuplée par ce sentiment de rage, cette adrénaline, cette férocité. Dans un cri de rage, je décapitai le dernier des démons de cette escouade de soutient. Essoufflé, je repris mon souffle avant de courir de nouveau. J’étais désormais certains que le champ de bataille n’était plus si loin…des troupes de soutient…le sol tremblant légèrement sous l’impulsion d’une guerre probable…
Pas de doute, j’étais presque arrivé.

Ne laissant pas le temps à la sueur de sécher sur ma nuque, je forçai d’autant plus sur mes jambes fatiguées. De minutes en minutes se mêlaient à ma respiration haletante les bruits des épées, le choc des corps tombant à terre, les cris de douleur encore lointains, rien de plus qu’un simple gémissement accompagnant le vent qui sifflait à mes oreilles.
Patience, je serais bientôt là…

Comment vous décrire ce sentiment étrange que l’on ressent lorsque, tout à coup, ça vous tombe dessus. Vous gravissez une colline, bercé par un bruit de fond métallique, déchirant et inhumain…quand tout à coup, au sommet du monticule, le bruit de fond devient vacarme.
Devant vous s’étendent des corps qui avaient une âme comme vous…d’autres livrent encore bataille. De là haut, vous voyez tout : un homme qui hurle de douleur en tombant, un démon que trois valeureux guerrier abattent, des projectiles créant une immense paraboles au dessus de la zone de combat, des visages qui ressortent de la scène : ceux de vos amis, des vos frères…Le temps semble s’arrêter, le bruit de vos battements de cœur semblent être intensifiés, vous ressentez tout comme jamais…Voila ce que j’éprouvais à la vu de cette guerre. Ce n’était pas comme Gathol, je n’étais pas là bas, dans la masse. Un autre point de vu pour une autre histoire…

Bien que mon cœur était déchiré par ce choix, je n’avais pas d’autres possibilités, je ne pouvais m’arrêter. Pour l’Epée, je me devais de laisser tomber mes amis…Serrant les poings, je continuais fermement en direction de l’Empire et de l’objet divin, contournant avec soin la bataille.
Le premier soldat qui aurait levé la tête aurait pu apercevoir un homme bien triste mais résolu, marchant et regardant tout droit pour ne pas montrer ses larmes au premier venu.
Les tournants de la vie sont parfois bien difficiles à anticiper. Je vois la vie comme une route sur laquelle nous devons conduire notre charrette à bon port. Parfois on prend mal un virage…et c’est fini. Il n’y a plus de conducteur, plus de charrette, plus de chevaux, plus rien.

Inspirant un bon coup, je séchai mes larmes grâce à ma manche. De ce fait, je ne vis pas approcher une ombre sur mon côté. Elle me saisit l’épaule…
Par réflexe, je dégainai et fis face, bien décidé à me battre comme jamais. Cependant, je n’eus pas l’occasion de lever davantage l’épée.

-Tomas ?
-Oui.
-Que fais-tu ici ?
-Peut importe…prend là et part, sans poser de question.

Il sortit lentement une lame bleutée de son fourreau. Mon souffle s’arrêta net.

-Impossible…
-Rien n’est impossible par les temps qui courent…

J’acquiesçai, sachant ce qu’il me restait à faire. Je tendis la main, puis j’eus un mouvement de recul. Mon doigt avait effleuré l’aura de chaleur qui semblait envelopper l’intégralité de l’instrument divin. J’hésitais…Etais-je assez pur ? N’était-ce pas moi, le voleur, le tricheur, le menteur, l’ivrogne parfois… ?
Tomas insistait, me tendant le pommeau. L’heure n’était plus à laisser aux doutes et aux possibilités. Mon poing se referma d’un geste sec sur le pommeau…

J’eus un haut-le-cœur et tombai à genoux. Des frissons parcouraient mon corps, je sentais ma vision s’éclaircir, je pouvais sentir les flux de forces interagissant sur le monde. Il me manquait la précision mais je les sentais toutes. Toutes ces armes divines pour lesquelles nous nous battions… Les forces étaient immenses et m’écrasaient littéralement.
Toutefois, le temps me faisait défaut. C’est ainsi que, des gouttes de sueur froides perlant mon front, je me remis debout, l’épée au poing. Cette fois j’avais tout pour préparer le retour de Zoy : l’épée en or à la ceinture et l’épée de Donblas au poing. Je dégainai la simple épée sur mon dos afin d’y laisser la place pour la lame divine. Tendant ma simple épée de fer à Tomas, je lui dis simplement comme à un frère :

-Si tu combats, qu’elle te protège comme elle l’a fait pour moi. Ne t’avises pas de mourir, je veux la récupérer à la fin de la bataille. Tues-en deux ou trois pour moi ! Moi, je n’ais pas ma place dans cette bataille…pas encore.

Faisant volte face, je repris ma course en sens inverse. Le chemin du retour fut doublement pénible. Non seulement je devais faire face à la fatigue dans mes jambes qu’en plus venait se mêler cette traction dans mon dos…C’était la lame du dieu de la justice. Je le savais, c’était comme si elle me parlait dans ma tête. Elle me montrait les images du combat contre 0d1n.
C’était comme si j’étais Boyd, je ressentais tout comme lui…
Je sentais le champ de force, les énergies déployées dans cette sombre salle secrète de l’Empire. Je ressentais les coups acharnés, la libération des puissances à chaque coup porté…
Puis, le sang giclant tel un geyser en furie…0d1n se tenant son bras tranché, l’explosion de joie perverse que Boyd ressentit à ce moment, le sourire à demi voilé du démon lorsque son ample mouvement de bras lui permit de transpercer le corps du ridicule porteur de l’épée. Ainsi, le mal avait gagné cette escarmouche, les pions étaient en place, la guerre reprenait. Et dans ma course en direction de la petite cabane où le porteur attendait, je pouvais ressentir toute la frustration de l’épée, cet objet animée de vie. Elle souhaitait combattre de nouveau, me montrant des visions de moi, terrassant 0d1n et sa lance, faisant gagner le Bien une bonne fois pour toute. Je stoppai une minute ma course, parlant tout haut et le sourire aux lèvres.

- Je ne suis pas un héros, alors garde donc tes visions stupides pour toi. Ta petite guerre contre la lance ne m’intéresse pas. Quel que soit l’esprit qui vit en toi, que ce soit Donblas ou quelqu’un d’autre, je me contrefous de vos problèmes. Tu ne trouveras pas en moi l’imbécile qu’à été Boyd. Mes amis passe avant et, si tu veux tout savoir, je crois que je les aime. Il faut croire que le salaud de général à un cœur lui aussi…

L’épée avait compris et cessa de m’assaillir de visions de gloire pour mon plus grand soulagement. Toutefois, une aura de frustration semblait maintenant émaner de l’arme, comme si elle avait mal prises mes paroles quelques peu vexantes. A croire que les armes divines sont des êtres à part entière...

Arrivé devant la cabane, j’ouvris lentement la porte. Sur le sol gisait notre bon conseiller dans sa prison de métal. Tout serait enfin terminé. Avec un sourire, je m’approchais, levait l’épée bien haut et tranchait net. L’armure se fissura et une fine ligne de rupture s’étendit du heaume jusqu’aux jambières. Avec un bruit de délivrance, les deux parties de cette prison vivante s’écrasèrent au sol. Il y eu une onde de choc immense qui, je crois, due se ressentir très loin…et peut-être même jusqu’au champ de bataille d’Argelas. Un chant semblable à celui des chœurs du temple résonna fort et longtemps dans tout le royaume. L’épée avait fait son œuvre et je pouvais enfin revoir la tête blonde du conseiller et son sourire certes fatigué mais toujours radieux. J’eux un petit pincement au cœur quand je pensais à rendre l’épée de Donblas et renoncer du même coup à sa puissance…mais je savais que je le devais.
Je m’agenouillais devant lui, tendant les deux épées : celle en or et la lame divine en croyant bon d’ajouter dans tout ma simplicité et avec le sourire :

- Bienvenu à la maison, Zoy. Il y a eu pas mal de grabuge pendant ton absence mais bon, viens, on va en discuter en chemin…
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